Pour déterminer si la pièce d’une maison est habitable avant de l’aménager, il est important de s’intéresser à la hauteur de son plafond. Peu importe la nature du logement, cette hauteur doit non seulement être technique, mais également esthétique et fonctionnelle. Cependant, existe-t-il réellement une hauteur sous plafond standard ? Retrouvez la réponse dans cet article en découvrant les normes de l’ancien et du neuf.
Normes de l’ancien et du neuf : de quoi s’agit-il ?
La hauteur en dessous d’un plafond correspond à la distance qui sépare le sol d’une pièce de son plafond. Il faut noter que cette dernière est différente de la hauteur mesurée entre deux planchers. Précision importante, la hauteur en dessous d’un plafond se mesure toujours en prenant en tenant compte de la finition du plafond. On rencontre très souvent de faux plafonds dans le cadre des habitats neufs.
De fait, mesurer la hauteur en dessous d’un plafond se résume à s’arrêter au niveau du plafond fini. Dans le même temps, la hauteur mesurée entre deux planchers tient compte de l’espace disponible dans un faux plafond. Par conséquent, lorsqu’il s’agit de la hauteur en dessous d’un plafond, la prise de mesure ne tient pas compte des dimensions du faux plafond.
Hauteur en dessous d’un plafond : la hauteur à respecter au minium
Pour qu’une demeure soit considérée comme habitable en immobilier, il est indispensable que ce dernier respecte les critères de base. Parmi ceux-ci, la hauteur minimum en dessous d’un plafond tient une place particulière. Ainsi, il est important que cette hauteur mesure au préalable 1,80 m pour qu’un bien soit déclaré décent. Aussi, le lot doit en tout mesurer 8 m² minimum.
Normes de l’ancien et du nouveau : les critères à respecter
Une pièce dont la hauteur en dessous du plafond est inférieure à 1,80 m ne sera pas considérée par le calcul de la surface Carrez. Il s’agit très souvent des pièces comme :
- La chambre des enfants ;
- Le sous-sol ;
- Le placard ;
- Etc.
En fait, la hauteur minimum en dessous d’un plafond est régie par la loi Carrez. Cette loi fait correspondre la hauteur standard en dessous d’un plafond à la hauteur entre un sol et tout obstacle s’intercalant entre ce dernier et le plafond d’une pièce.
Hauteur sous plafond standard : quid des logements atypiques ?
Plusieurs lois interviennent dans le calcul de la surface d’une pièce atypique. D’abord, lorsqu’il s’agit des poutres, il est important d’évaluer si elles se retrouvent au milieu d’une pièce. Ensuite, il faut vérifier si la hauteur minimale est en dessous de 1,80 m. Si tel est le cas, alors la poutre n’aura pas d’importance dans le calcul de la surface Carrez. Il en est de même pour la mezzanine et pour les faux plafonds.
En effet, pour que la mezzanine influe le calcul de la surface Carrez, deux conditions doivent être respectées. Il faut en premier que sa hauteur minimale en dessous d’un plafond soit au-delà de 1,80 m, et, en second lieu, qu’elle constitue une construction non démontable. En outre, il peut arriver que certaines pièces soient mansardées au sein d’une habitation.
Il faut savoir que ces pièces représentent un désavantage important dans le calcul de la surface Carrez. Elles ne seront néanmoins pas prises en compte si la surface sous plafond n’atteint pas 1,80 m. Enfin, les dressings et les placards seront comptabilisés à la seule condition que leur hauteur minimale sous plafond soit supérieure à 1,80 m.
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